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LES JALONS DU TEMPS

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Tout écrit met souvent en scène le temps et l’espace avec des personnages dans lesquels on s’identifie un peu, beaucoup ou pas du tout. Le premier titre qui me venait à l’esprit était d’illustrer l’espace en prenant comme titre de cet essai « Le vertige et le labyrinthe »  parce que l’homme adore finalement se faire peur avec la hauteur, le vide, l’inconnu et le noir*, et que l’homme adore tout autant se perdre dans l’espace horizontal ou vertical, voire, pour y introduire notre humanité, un titre plus chaleureux comme « Le vertige au cœur », parce que l’homme ne fait rien de grand sans y mettre son affectivité et tout risquer sur un regard, sur une émotion, voire mieux encore « Vertigo » plus simplement parce que  l’illusion des sens  dans un espace terrestre de plus en plus virtuel supprime tellement vite nos anciens repères

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Description

Tout écrit met souvent en scène le temps et l’espace avec des personnages dans lesquels on s’identifie un peu, beaucoup ou pas du tout. Le premier titre qui me venait à l’esprit était d’illustrer l’espace en prenant comme titre de cet essai « Le vertige et le labyrinthe »  parce que l’homme adore finalement se faire peur avec la hauteur, le vide, l’inconnu et le noir*, et que l’homme adore tout autant se perdre dans l’espace horizontal ou vertical, voire, pour y introduire notre humanité, un titre plus chaleureux comme « Le vertige au cœur », parce que l’homme ne fait rien de grand sans y mettre son affectivité et tout risquer sur un regard, sur une émotion, voire mieux encore « Vertigo » plus simplement parce que  l’illusion des sens  dans un espace terrestre de plus en plus virtuel supprime tellement vite nos anciens repères

Mais ni le vertige ni le labyrinthe n’intègrent le temps et sa cadence qui nous déclinent en générations et en civilisations successives. C’est pourquoi, si le « Sexual Dizzy of human being » était séduisant, tous les vivants n’ayant qu’une ambition, celle de se reproduire à l’infini, il était impératif de trouver un mot qui unisse le monde dans sa complexité et sa création, un mot que personne ne récuse.

J’avais noté comme vous que personne ne se plaint de son intelligence, ce qui est sans doute le dénominateur commun incontesté de tout ce qui nous entoure, processus, sciences et êtres, ce qui explique ce choix du verbe « être » au mode impératif, « soyez » accompagné pour une fois d’un mot partagé par tous et qui n’implique aucune nécessité morale, l’intelligence.

C’est en pensant à la suggestion  qui me fut faite de produire ces mots de vie et ces rappels d’histoire dans un texte court de 100 pages, écrit en peu de jours pour la cohérence du propos,  avec un peu de  philosophie au deuxième degré, pas de morale, un peu de tragique comme dans toute existence, de l’espoir à la manière de Malraux, sans les cieux qui nous encombrent, ni à fortiori sans esprit doloriste pénitentiel, sous une forme de dialogue intérieur ou multiple, sans fard et sans rituel.

Supprimer cette fausse dualité du corps et de l’esprit, tout en suggérant cette présence interrogative du sens, est donc l’ambition de ce mémoire.

Je ne sais si cet essai y est parvenu. En tout état de cause, je souhaite à mon lecteur, une approche indulgente et décalée dans un dédale volontaire de pensées éparses dont il aura à retisser le fil de l’argonaute, du quai d’embarquement au dernier ponton situé devant lui.

L’arrivée ou la fin ne s’écrit pas, elles surviennent un jour sans que rien de fondamental ne change hormis la présence qui devient absence et le fini qui devient infini.

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Format numérique (E-pdf), Format papier

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